Un dimanche au front !

Publié le par Cecilou

Même si notre très honorable Président (parole de M. Ming, car il semble il y avoir une mode asiatique sur ce blog) vient d'affirmer sur toutes les ondes ce soir que la délinquance avait reculé, je me vois fort obligée de témoigner d'un acte de sauvagerie dont j'ai été victime alors que j'étais dans l'excercice de mes fonctions de working girl.

Tout d'abord observez bien cette image. Je ne peux malheureusement pas vous proposer l'instant le plus sanglant (qui est celui que vous auriez tous préféré internautes et spectateurs avertis) compte-tenu des derniers décrets promulgués qui interdisent l'happy slapping, sans parler du lieu qui est de toute façon interdit aux hommes...

Par un bon dimanche ensoleillée, Selva brûlait d'impatience de retourner à la  chouette piscine de Chatillon et améliorer ses performances de nageuse débutante, alors qu'elle est toujours en phase d'apprivoisement avec ce milieur instable, faute de météo favorable et de parents  courageux le week-end pour enfiler leur maillot de bain et macérer dans le bassin des tout petits.

Outre l'aspect peu hygiénique de ce bassin surchauffé et peuplé de morveux en couche il s'avère dorénavant que c'est un espace dangereux où l'on fait des rencontres inattendues. Moi qui croyais habiter une banlieue calme aux dires du président de notre Conseil général dont je ne citerai pas le nom. 

Rencontre du 3e type

Un choc violent au front m'a fait fermer les yeux, lorsque je les ai ouverts pour chercher la source de cet upercut j'ai découvert un extra-terrestre d'environ 30 cm, de couleur transparente et avec des pieds palmés. Selva et moi l'avons observé avec dégoût et lorsque son propriétaire masculin d'environ 3 ans s'est manifesté je lui ai signalé qu'il était préférable de ne pas envoyer ce genre de projectile pour éviter d'éborgner les gens. En lui montrant avec insistance mon front pour m'assurer qu'il comprenait mes propos je me suis rendue compte que j'avais été touchée et quand j'ai vu le regard d'une maman en face de moi j'ai compris que je saignais et plutôt abondamment.

Direction les douches avec ma progéniture, tout le monde me regardant comme Alien, arrivée au miroir j'ai vu que ça dégoulinait sur tout le visage, bravo ! Une fois la coupure identifiée j'ai pu y poser mon doigt et me lancer à la recherche d'un charmant maître nageur pour me sauver.

Je l'ai trouvé, mais aucun bouche à bouche, juste du désinfectant, même pas de pansement, non, direction les urgences à son avis pour un point de suture ! Damned...

Avec Selva très dépitée de devoir quitter la piscine si vite, nous sommes retournées jusq'au petit bassin pour tancer le malapris. Sa maman a eu bien du mal à croire que l'objet en question pouvait se transformer en arme blanche mais m'a rassurée en me disant qu'un steristrip devrait suffire.

Infirmier du dimanche

Xavier qui avait à peine entamé une petite pause bien méritée a du identifier au plus vite la pharmacie de garde et s'est acquitté du pansement sous le regard effrayé de Selva.

Tout est bien qui finit bien, mais à quand une loi pour le port obligatoire d'un casque dans les piscines ? Je rigole, bien sûr !

PS : je cherche toujours l'image du monstre qui m'a attaqué,  et je la mets en ligne au plus vite !  

Publié dans :0038: Working girls

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A
Quelle horreur ! Ma working sister préférée attaquée sauvagement ! mais que fait donc l'état ? Rien ne va plus, on n'est plus protégé ! Si je chope ce palmipède, je le coupe en morceaux et le mijote dans mon wok... ça fera une bonne recette pour le site, na !
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